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Ce lundi 08 Juin, le président français François Hollande s’est dit satisfait du projet de communiqué du sommet du G7 par rapport au climat. Ce communiqué note les objectifs des sept puissances industrielles en vue de la conférence de l’ONU en décembre qui se déroulera à Paris.
Hollande est optimiste par rapport au G7
François Hollande est confiant quant aux objectifs du G7 annoncé dans un communiqué. "Pour le moment, le communiqué va dans le bon sens", déclare-t-il à la presse avant la reprise des travaux des dirigeants lundi matin au château d’Elmau, en Bavière. "Je ferai en sorte aussi que les objectifs qui seront affichés soient réalistes et ambitieux, et notamment pour réduire le réchauffement pendant les prochaines années", a-t-il poursuivi.
Pour rappel, le chef d’Etat français, avec la collaboration d’Angela Merkel, prône l’adoption d’un engagement avancé des sept pays sur des réductions des émissions de gaz à effet de serre et le renoncement aux énergies fossiles. L’objectif est de limiter le réchauffement à deux degrés par rapport à l’ère préindustrielle.
Un levier pour toutes les décisions futures
Les annonces réalisées par les sept puissances industrielles, à savoir les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni seront donc analysées avec attention.
Les observateurs vont donc prendre en compte le degré de "décarbonisation", c’est -à-dire le renoncement aux énergies fossiles. "Elle pourrait être complète, ou seulement "poussée", ce qui serait moins bien, et son horizon (pendant le siècle en cours, ou d’ici la fin du siècle) jouera aussi un rôle clé", note le Parisien.
Les objectifs de réductions des émissions de gaz à effets de serre en vue de 2050 seront également étudiés. Un objectif de 70% voire 80% (par rapport à 2010) serait un succès du point de vue des ONG.
Trois pays encore réticents
Si les quatre pays européens du G7 sont sur la même longueur d’onde, le Canada et le Japon, quant à eux, sont retentissants dès qu’il s’agit d’énergies fossiles. Les Etats-Unis ne semblaient pas prêts à se ranger derrière la position la plus poussée non plus.. "Le seul moyen pour (le G7 à) Elmau d’être un succès est si (Barack) Obama, (Shinzo) Abe et (Stephen) Harper prennent leurs responsabilités envers notre planète et font sauter le verrou à un accord sur le climat", avait déclaré lundi matin Martin Kaiser, responsable politique internationale de Greenpeace.