Alors que l’annonce d’une hausse du taux de chômage en avril a retenti comme une douche froide, le ministre du Travail François Rebsamen n’est pas resté dans le silence en délivrant un message d’espoir.
Invité de RTL ce mardi 2 juin, le ministre du Travail François Rebsamen est "venu donner une note d’espoir" au lendemain de la publication d’une hausse de 0,7% en avril du taux de chômage en France. Avec ce chiffre qui a battu de nouveaux records, le ministre se veut optimiste en évitant de relativiser les mauvaises nouvelles qui se succèdent mois après mois, sur le marché du travail. Au mois d’avril, 26 200 chômeurs sans activité ont débarqué au siège de Pôle emploi.
Confiant, le ministre du travail a assuré qu’"il y aura une diminution du nombre de chômeurs à la fin de l’année". En effet, il a expliqué que la croissance est bien là, les offres d’emploi augmentent mais les entreprises veulent d’abord reconstituer leurs marges et attendent avant de créer des emplois. "Il y a un décalage entre l’amélioration de l’activité économique et la création d’emploi", a-t-il indiqué à son interlocuteur Jean-Michel Aphatie.
Afin de parvenir à cette baisse du taux de chômage, François Rebsamen lance un appel à un choc de confiance. Le ministre a en effet déclaré qu’ils sont en train de mettre en œuvre des mesures importantes qui redonneront confiance à ceux qui peuvent créer des emplois, dont les TPE et PME. Une annonce qui sonne comme une ironie vis-à-vis des organisations patronales, qui, "bien souvent ne donnent pas ce sentiment de confiance retrouvée, dans des postures nationales".
Ces mesures seront annoncées le 9 juin et parmi elles, François Rebsamen garantit que le contrat de travail restera le même et qu’"il n’y aura pas d’assouplissement du CDI dans les TPE et PME". Le ministre estime que "150 000" emplois sont à créer chaque année pour que le taux de chômage baisse. En ce qui concerne le coup de pouce du gouvernement pour la création de 100 000 emplois aidés supplémentaires, le ministre a défendu qu’il s’agit d’une mesure "importante", sachant que 150 000 jeunes sans formation sur le marché du travail deviennent chaque année des demandeurs d’emplois.