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En 2014, le montant des fraudes détectées par la Caisse nationale des allocations familiales (CAF) a connu une hausse record d’environ 50%. La CAF explique cette envolée.
Cette hausse record du montant des fraudes s’explique par " l’amélioration continue de la détection" et non par la recrudescence de la fraude elle-même, annonce la CAF lors de la présentation de bilan des actions entreprises dans la lutte contre le fraude. La CAF a eu recours à la nouvelle arme du ""datamining" (exploration de données), cette technique de profilage qui permet de détecter automatiquement des personnes les plus susceptibles de frauder.", précise Metronews.
Les irrégularités notées par l’établissement s’élèveraient en 2014 à 209,6 millions d’euros, enregistrant ainsi une hausse de 48,21% par rapport à l’année 2014 (141 millions d’euros). Le nombre de fraudes détectées et sanctionnées suit également cette tendance à la hausse : 38.828 fraudes en 2014 contre 21000 en 2013, soit une hausse de 56%.
Si 20% des cas de fraudes détectées concernent les dissimulations de concubinage, les omissions ou fausses déclarations, en particulier sur les ressources du ménage constituent 70% des cas.
Pour ce qui est des infractions sanctionnées, 68,55% concernent les minimas sociaux (RSA, minimum vieillesse), et 23, 17% se rapportent aux cas de fraudes dans les aides au logement.
Selon la CAF, la majorité des fraudeurs sont ""des personnes très modestes, bénéficiaires des prestations sous conditions de ressources, et le plus souvent de minimas sociaux" et l’ont fait à des fins de "survie".