Vendredi matin, la visite de la Dame de fer a été fermée au grand public en raison d’un droit de retrait que ses salariés ont exercé. Ces derniers protestaient en effet contre la recrudescence des pickpockets sur place.
Droit de retrait exercé
Ces salariés travaillant à la Tour Eiffel sont las des pickpockets qui deviennent de plus en plus nombreux aux alentours du monument. Ils ont alors exercé leur droit de retrait "suite à plusieurs agressions et menaces". Ce droit de retrait a conduit à la fermeture de la célèbre Dame de Fer. C’est donc une porte close qui a reçu les visiteurs ce vendredi 22 mai à 9h30. La Société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE), responsable de la gestion du monument, a déploré cette fermeture.
Des menaces et autres vols
L’insécurité est pourtant une situation impossible pour les salariés. Selon une employée, les pickpockets "montent en bande de 4/5 personnes. Parfois il peut y en avoir une trentaine" sur la tour Eiffel. Quelquefois, une rixe peut même se produire entre eux, relate toujours la même salariée.
Un autre travailleur officiant en tant qu’agent d’accueil s’est même vu menacer par l’un de ces voleurs. Il lui aurait intimé de les laisser poursuivre tranquillement leur basse besogne sinon le salarié pourrait avoir des ennuis une fois à la sortie du travail. Comme bon nombre de ses collègues, l’agent d’accueil a ainsi posé une main courante au commissariat.
Le geste laxiste de la Direction
Ce droit de retrait a donc été mis en place par les salariés afin que la Direction prenne conscience de ce qui se passe réellement sur le terrain. Les travailleurs disent vouloir obtenir des "garanties formelles de la part de la direction afin que des mesures pérennes et efficaces soient prises pour mettre fin à ce fléau dont sont victimes, quotidiennement, de nombreux touristes". En effet même si la Direction informe déjà les touristes de l’éventuelle existence de pickpockets sur la tour Eiffel, le manque de détermination afin de régler ce problème pourrait leur porter préjudice à la longue.