La première dénonciation a été faite par le chef de file des députés UMP, Christian Jacob. Celui-ci avait demandé le retrait du décret portant sur la réforme du collège.
Le premier round pour le gouvernement
Le gouvernement a pris de vitesse les opposants à la réforme du collège en publiant le mercredi 20 mai le décret y afférent dans le Journal Officiel. Une décision que les syndicalistes de l’enseignement et les partis de l’opposition considère comme une attaque. En effet, les textes publiés livraient déjà tous les détails concernant cette réforme dans l’Education. Les opposants estiment que cette décision est un coup d’épée sachant que la ministre de l’Education Nationale n’a aucunement prise en compte les requêtes des enseignants grévistes.
L’opposition dénonce l’attaque
L’attaque de cette réforme a été initiée par Christian Jacob, chef de file de l’UMP à l’Assemblée. Il a d’ailleurs demandé le retrait du décret. "La brutalité en politique est l’arme des faibles et publier ce décret cette nuit est un acte politique brutal", a-t-il lancé au Premier ministre au cours d’une réunion à l’hémicycle.
François Bayrou, président du Modem et ancien ministre de l’Education se veut favorable à une grande manifestation pour contester ce passage de force.
Pour les médias, si le gouvernement a remporté cette première manche en prenant de court les opposants, la réforme des programmes qui est la seconde étape sera la plus décisive. Najat Vallaud-Belkacem aurait tort de sous-estimer les appréhensions des enseignants concernant l’enseignement du latin, du grec, du récit ou du roman national alors que le pays est en pleine crise identitaire.