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Le ministre de l’Economie et des Finances a assuré que le gouvernement "maintient sa confiance" dans Philippe Varin, l’ancien patron de PSA, dans l’affaire de la retraite-chapeau.
Mardi, le site internet Deontofi.com a révélé que l’ancien président du directoire de PSA Peugeot Citroën, qui a quitté son poste début 2014, toucherait bien une retraite chapeau de 299 000 euros par an, alors qu’il avait déclaré renoncer à un tel dispositif. Une retraite critiquée de toute part. Mais le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, vole à son secours. Le gouvernement "maintient sa confiance dans Philippe Varin", a-t-il déclaré dans un communiqué transmis à l’AFP.
"La retraite aujourd’hui touchée par Philippe Varin est bien conforme aux engagements pris par celui-ci en 2014 et aux dispositions votées par l’assemblée générale de PSA la même année", souligne le ministre. Un point de vue non partagé au sein du gouvernement. Le porte-parole Stéphane Le Foll a en effet dénoncé un comportement "inacceptable".
A Bercy une autre source observe que "cette retraite est conforme au code Afep/Medef et plus de deux fois inférieure au montant initialement prévu", qui était de 664 000 euros par an. Un montant que "l’Etat a néanmoins voté contre à chaque fois qu’il en a eu l’occasion, depuis qu’il est devenu actionnaire de PSA", précise cette source.
De son côté, PSA a rappelé mercredi que "Philippe Varin avait volontairement renoncé aux conditions initiales et contractuelles de son régime de retraite supplémentaire, s’en remettant au Conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën".