Les colonies de vacances sont une pratique pour favoriser le brassage sociale au sein de la République. D’où la nécessité de les relancer.
Le gouvernement a lancé une campagne de communication pour redynamiser les colonies de vacance (Le Figaro). Le constat est que la participation diminue progressivement ces dernières années. Ainsi le ministre de la Jeunesse, Patrick Kanner a démarré officiellement l’opération #Instantcolo à partir d’Ile-et-Vilaine, lundi dernier. Pour faire aboutir l’initiative entre autre, un document pédagogique intitulé 14 questions clés sera confectionné à l’adresse des parents de plus en plus récalcitrants. "La baisse est régulière depuis 20 ans, attristante et je l’espère enrayable. C’est notre objectif", déclare le ministre.
L’an dernier, l’effectif des colos a été de 1.3 millions d’enfants alors qu’il y a 5 ans le nombre était à 1.5 millions. L’année du pic a été 1995 où 14% des 5-19 ans ont fait la colonie de vacances. Six ans après, ce taux a été réduit presque de moitié (7.5%).
La charge trop lourde qui est de 400 à 600 euros par enfant serait la cause de cette baisse d’engouement pour les colonies de vacances. Les classes moyennes ont du mal à payer une telle somme. Sur ce facteur de blocage, le ministre a déclaré : "Beaucoup pensent qu’ils n’ont pas les moyens alors qu’avec les chèques vacances, les bons de la CAF (caisse d’allocations familiales, NDLR) ou les participations des comités d’entreprise, cela ne revient pas si cher, moins parfois que lorsque l’enfant reste à la maison".
Du côté de la sécurité et la qualité, bien que ce ne soient pas les motifs du peu d’entrain dont souffrent les colonies de vacances, Patrick Kanner assure que le dispositif en place sera amélioré.