Illustration/SIPA
Avec le développement des technologies de la communication, la Poste doit adopter une nouvelle forme.
Si la Poste a déjà fermé 7.000 bureaux dans les campagnes ces derniers dix ans, il a été annoncé que d’ici 2020 le même nombre de bureaux connaîtra le même sort, mais cette fois-ci dans les agglomérations urbaines.
Cette information ressort de l’ouvrage écrit par Séverine Cazes et Valérie Hacot, deux journalistes du Parisien, s’intitulant La Face cachée de la Poste et qui paraît ce 8 avril.
Si la direction refuse de confirmer, les syndicalistes et cadres le pensent de plus en plus. Ce serait la conséquence du basculement de cet établissement en entreprise à capitaux public, décidé en 2010.
La cour des compte recommande de passer de 17.000 bureaux actuellement à 3.000. Le maillage actuel coûte, dit-on 4.2 milliards d’euros par an, alors que d’ici 2020 le nombre de lettre et de petits colis diminuera de moitié, par rapport à celui de 2008.
Le Parisien dit qu""à peine nommé en 2013, Philippe Wahl, le nouveau PDG du groupe, a lancé un vaste chantier visant, selon ses dires, à réinventer la présence urbaine pour dégager quelque 500 millions d’euros d’économies dans les prochaines années". Cette conclusion ressort de deux expérimentations : celle de Reims où des bureaux de postes ont été déplacés dans un magasin franchisé Carrefour Market où la place des guichetières, qui nous a été familier dans les bureaux de postes d’antan, sera prise par des caissières ; puis à Bordeaux, où "La Poste teste la livraison des courriers et colis dans des lieux hybrides appelés conciergeries solidaires, qui proposent conseils patrimoniaux, cordonnerie, blanchisserie, services administratifs et aussi... postaux" (ibid.)