Trois compagnies de CRS se sont mis collectivement en arrêt maladie afin de manifester contre le plan Vigipirate qui les "épuise". Le plan suscite une levée de bouclier.
Le mouvement a d’abord concerné la CRS de Toulouse, vendredi, puis celles de Lyon et de Nancy, aujourd’hui, rapporte Le Figaro. Les effectifs de ces CRS se sont mis en arrêt maladie pour manifester contre les effets du plan Vigipirate.
D’après Nicolas Comte, responsable d’Unité police SGP-FO qui est le second syndicat des gardiens de la paix et de CRS, il y a un "ras-le-bol" chez ses collègues sur "l’emploi très tendu des effectifs" en raison de ce dispositif mis en place pour lutter contre le terrorisme sur le territoire français.
Les CRS se disent "épuisés", selon Nicolas Comte, et "inquiets sur les possibilités de tenir à long et moyen terme à ce rythme". Le syndicaliste a demandé à ce qu’on "donne des signaux, ouvrir les négociations". Lesdites négociations ont commencé la semaine dernière.