Alors que des places au panthéon attendent Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, les familles de ces dernières ont demandé à ce que les corps restent dans leurs cimetières d’origine. Ce seront donc des cercueils vides qui seront déplacés fin mai à Paris.
Les corps ne sont pas déplacés
La pratique est inhabituelle mais pourtant elle sera faite telle que le désirent les familles des deux personnalités. On avait prévu de transférer Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, fin mai aux côtés de Pierre Brossolette et de Jean Zay. Il semblerait donc que leurs corps resteront inhumés dans leurs tombes d’origines. En somme, on pourra dire que leur esprit sera sur le Panthéon mais pas leurs corps. Les corps ne quitteront pas le tombeau familial, comme l’a expliqué la famille des deux résistantes. "Nous sommes très heureux que Germaine entre au Panthéon, mais je souhaite qu’elle ne soit pas séparée des siens", a confié la nièce de celle-ci.
Respect des volontés de la famille par la présidence
La présidence de la République a accepté de se plier aux exigences des familles des défuntes. En effet, la loi permet qu’en cas de désaccord, les familles ont le pouvoir de s’opposer au transfert au Panthéon.
Pour la formalité, deux cercueils entreront bien au Panthéon en mémoire de Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. A l’intérieur de ces caissons se trouveront de la terre prélevée sur les sépultures des deux résistantes.