Illustration/SIPA
Une enquête publiée ce jeudi a révélé la présence d’une vingtaine de perturbateurs endocriniens, en moyenne, principalement des pesticides, dans les cheveux de 28 habitants d’Ile-de-France.
Dans le cadre d’une étude réalisée par l’association Générations Futures sur les cheveux de 28 habitants d’Ile-de-France, une vérité pas très bonne à entendre est ressortie. Il a été conclu que 21,35 perturbateurs endocriniens en moyenne étaient présents dans chacune des chevelures. En moyenne, sur chacune des 28 femmes, 19,42 pesticides ont été découverts et le nombre de résidus par échantillon de cheveux varie entre 12 au minimum et 32, au maximum.
Les substances susceptibles de perturber le système endocrinien
Selon l’étude rapportée par TF1, la quantité moyenne de résidus de perturbateurs endocriniens par échantillon est équivalent à 109,39 pictogrammes par milligramme de cheveu. L’étude consiste à mettre de la lumière sur les questionnements concernant l’exposition des populations à des substances susceptibles de perturber le système endocrinien ainsi que le bon fonctionnement hormonal, indique l’ONG. Cette dernière a recherché 64 substances soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens, dont 54 pesticides ou métabolites de pesticides, 6 retardateurs de flammes bromés et 4 PCB (polychlorobiuphényles). Les analyses ont été effectuées début 2015 par un laboratoire luxembourgeois chargé d’évaluer l’exposition des populations aux polluants et aux effets de cette exposition.
Nadine âgée de 38 ans qui n’est autre que l’une des cobayes a confié être très surprise des résultats alors qu’elle ne mangeait que bio depuis plus de 10 ans et qu’elle faisait très attention aux produits chimiques.
Plusieurs substances interdites en France
Tous les échantillons de cheveux étaient composés de sept substances dont 5 insecticides, un fongicide et un herbicide. Certaines de ces substances sont interdites en France à savoir le Gamma HCH, l’hexachlorobenzene (HCB) ou la trifluraline. Quinze substances ont été détectées dans près de la moitié des 28 échantillons. Vingt-et-une n’ont été repérées dans aucun d’entre eux. Notons que cette enquête représente le 4e volet d’une enquête de Générations Futures à propos des perturbateurs endocriniens.