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Sur 510 000 jeunes de 65 pays questionnés par l’OCDE sur l’école, des différences présentes dans l’orientation et la réussite semblent encore subsister entre garçons et filles.
Des stéréotypes prouvés
Dans la quinzaine, les garçons sont plus exposés aux risques de décrocher tandis que les filles ont moins tendance à se tourner vers les études scientifiques. Ces stéréotypes bien ancrés ont été révélés au cours d’une étude réalisée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans 65 pays et territoires. Il semblerait ainsi que les écarts de réussite entre les deux sexes ne sont pas dus à des " différences d’aptitudes innées". L’école, la famille ainsi que la société auraient aussi un impact sur ces inégalités.
Les garçons moins engagés par rapport à l’école
Ces données ont été collectées pour l’étude Pisa 2012 ("Programme international pour le suivi des acquis des élèves"), ayant questionné plus de 510 000 jeunes âgés de 15 ans dans les pays membres de l’organisation ou les territoires volontaires pour l’étude.
Le résultat a montré que les jeunes hommes sont "plus susceptibles" d’être " moins engagés vis-à-vis de l’école". Les risques d’un abandon précoce et souvent sans diplôme seraient grands pour cette catégorie. Certains iraient même jusqu’à conclure que l’école était une perte de temps.
Du côté des jeunes filles pourtant, beaucoup arrivent à l’université. Le problème réside toutefois dans le fait qu’elles sont "sous-représentées" dans les domaines des mathématiques, des sciences physiques et de l’informatique.
L’explication de ces différences
"Les garçons consacrent une heure de moins par semaine que les filles à leurs devoirs ". Il semblerait donc que les filles soient plus focalisées sur leurs études que la gente masculine. De plus, les garçons jouent plus "aux jeux vidéos" par rapport aux filles qui préfèrent lire. Il y aurait également sur la balance le manque de confiance, ainsi que le jugement des parents et le rôle de la société et de l’école.