Les niveaux actuels du plan Vigipirate sont prolongés jusqu’au 10 avril et au-delà. Pour l’Ile-de-France et les Alpes maritimes, le niveau est "alerte attentat" et pour le reste de la France, "vigilance renforcée".
C’est le gouvernement qui a diffusé l’information relayée par Libération aujourd’hui. Après les attentats de janvier, ces niveaux d’alerte, qui sont en principe prolongés chaque semaine, le sont jusqu’au 10 avril et le seront pendant "très longtemps", c’est-à-dire "plusieurs mois".
Matignon, qui contrôle le plan Vigipirate, a simplement confirmé que le dispositif est prolongé et que le niveau des effectifs est prolongé aussi maintenu aussi longtemps que nécessaire. "Tous les sites sensibles restent protégés", a également indiqué le cabinet de Manuel Valls.
Depuis les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, 10 500 militaires protègent 830 sites sensibles en France dont 310, principalement juifs, en Ile-de-France. Cette mobilisation sans précédent, entraîne aussi d’importants surcoûts budgétaires et menace d’épuiser les effectifs soumis à rude épreuve.
Mi-février, Manuel Valls avait assuré que le plan Vigipirate serait prolongé "autant que nécessaire, tant que la menace reste élevée. Il faut dire la vérité aux Français. Il faut s’habituer à vivre avec cette menace terroriste qui est le fruit d’organisations internationales particulièrement barbares", avait prévenu le premier ministre.