"Les enfants d’aujourd’hui sont en général moins bien élevés qu’à l’époque où ils étaient eux-mêmes enfants", selon 74% des Français qui ont répondu à un sondage BVA.
Un sondage* réalisé par BVA pour Doméo et la Presse régionale révèle que les 3/4 des Français pensent que "Les enfants étaient mieux élevés de (leur) temps". Pour 74%, "les enfants d’aujourd’hui sont en général moins bien élevés qu’à l’époque où ils étaient eux-mêmes enfants". Sur ce point, les sympathisants de droite (86%) sont plus sévères que ceux de gauche (61%).
Cet avis est partagé par toutes les tranches d’âges, les moins de 25 ans comme les plus de 65 ans. 71% des 18-34 ans et 76% des 65 ans et plus ont également le sentiment que "Les enfants étaient mieux élevés de mon temps".
Manque de sévérité
Pour 85% des personnes interrogées, les parents ne sont "pas assez sévères" avec leurs enfants.
En ce qui concerne l’heure du coucher, les Français pensent que les 6-7 ans devraient se coucher à 20h20, à 20h50 pour les 10-11 ans et à 21h40 lorsqu’ils ont 14-15 ans.
Les sondés pensent que les enfants doivent être autorisés à regarder la télé à partir de 6 ans et à utiliser internet à 12 ans. Pour ce qui est de l’utilisation du téléphone portable et de facebook, ils doivent être autorisés respectivement à partir de 13 et 15 ans.
Education à l’école
Plus de la majorité, 51%, pense que l’enseignement à l’école est de "mauvaise qualité" et 48 pensent le contraire. S’ils avaient un enfant et avaient le choix, 55% des Français préféreraient l’inscrire dans une école publique. Ce choix convient également à 82% des sympathisants de gauche. D’un autre côté, 44% des sondés comme 64% des sympathisants de droite opteraient pour l’école privée.
Pour ce qui est de la réforme des rythmes scolaires, elle n’est pas bien perçue par 68% des Français.
Quant à l’évaluation des élèves sans utiliser les notes, l’idée ne fait pas l’unanimité. 73% des Français s’opposent même à cette hypothèse préconisée jusqu’en sixième par la Conférence nationale sur l’évaluation des élèves mais écartée par la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem
** Sondage réalisé les 12 et 13 février par internet auprès d’un échantillon de 1 035 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.