Remy de la Mauviniere/AP/SIPA
Le ministre des Affaires étrangères a de nouveau renforcé son appel mercredi aux ressortissants français à quitter le Yémen, un pays extrêmement dangereux, au lendemain du kidnapping d’une jeune française à Sanaa.
Alors qu’une ressortissante française a été enlevée au Yémen a été enlevée à Sanaa, la capitale du Yémen hier, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a réitéré ce mercredi l’appel aux ressortissants français à quitter le Yémen.
Un pays extrêmement dangereux
"Il reste un certain nombre de Français (au Yémen). On ne peut pas les obliger à partir mais je redis l’ordre d’évacuation qu’on avait donné il y a deux semaines", a annoncé le ministre à la radio France Info. Laurent Fabius a insisté dans son allocution qu’il s’agissait d’un pays extrêmement dangereux. La capitale du Yémen est aujourd’hui sous le contrôle des miliciens chiites houtis. Pour rappel, la France et d’autres pays occidentaux avaient procédé à la fermeture de leurs ambassades début février, et Paris avait lancé un appel à l’endroit d’une centaine de ressortissants français à quitter le Yémen.
Aucune revendication dans le rapt d’Isabelle Prime
En ce qui concerne l’enlèvement d’Isabelle Prime, une jeune ressortissante française, employée d’une société de conseil américaine, tous les services étaient déjà mobilisés pour qu’elle soit libérée, a précisé le ministre des Affaires étrangères. Laurent Fabius a ajouté que le kidnapping de la jeune femme s’est déroulé à un barrage à Sanaa, mais l’identité des ravisseurs était encore inconnue. Dans la foulée, aucune revendication au sujet de son rapt n’a pas encore eu lieu.