Contrairement aux autres prévenus dans l’affaire du Carlton de Lille, Dominique Strauss-Kahn a refusé de se soumettre à une expertise psychiatrique. Il n’avait "commis ni délit, ni crime", a affirmé le président.
La comparution très attendue de Dominique Strauss-Kahn (DSK)a débuté peu avant 10 heures mardi devant le tribunal correctionnel de Lille, raconte le site 20minutes.fr. Ayant pris en compte qu’il n’avait "commis ni délit, ni crime" comme il le dit dans une lettre, le président a laissé l’audience se dérouler comme prévu.
D’emblée, le président Lemaire explique que Fabrice Paskowski, s’il a organisé les rencontres, n’y a jamais vraiment participé. "Mon activité, c’est plus le voyeurisme, assure-t-il, précisant tout de suite. C’est une pratique sexuelle...".
A la barre, le prévenu est revenu aux origines de sa rencontre avec Dominique Strauss-Kahn qui remonte à 2002. Il a expliqué qu’il a été d’un grand soutien à l’ex-président du FMI (Fonds Monétaire International) quand il a perdu sa mère. "C’est un très bon ami", conclut Paskowski. "On verra si M. Strauss-Kahn a le même sentiment", conclut le président.
On apprend que DSK a détaillé son CV et qu’il est divorcé. On y apprend aussi qu’il a "perdu du temps, de l’argent et de la réputation" dans les déboires de la société LSK, montée avec Thierry Laisne.
Malgré tout, l’ex-président du FMI a déclaré que sa société a versé 2,4 millions d’euros de dividendes en 2014. Il faut y ajouter environ 10 000 euros de retraites liées à ses anciennes fonctions de ministre et de patron du FMI.