Une cellule interministérielle informe et aide les blessés des attaques terroristes ainsi que les familles endeuillées 24 heures sur 24. Elle est installée au Quai d’Orsay.
Ils sont le fil d’Ariane des familles des victimes depuis les premières heures des attaques terroristes, rapporte Le Figaro. Ils les ont informés par téléphone qu’une tragédie vient de frapper leurs proches. Après les drames de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, les agents du centre de crise du ministère des Affaires étrangères ont été mobilisés 24 heures sur 24.
La cellule est installée dans un long bâtiment du Quai d’Orsay et qui a un accès direct aux bureaux du ministre. L’une de leurs premières tâches est de réunir le maximum d’informations sur les familles des victimes. "Il est très important de vite comprendre qui est qui. On collecte tout : ce que nous disent les gens au téléphone, les procès-verbaux de la police", explique Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d’attentats ou d’accidents collectifs.
Chaque cas prise en charge présente des particularités. Celui de Charb, tué par les frères Kouachi le 7 janvier, en est l’illustration. Les parents du directeur de la publication de Charlie Hebdo n’ont pas approuvé que l’ancienne ministre, Jeannette Bougrab, se présente comme la compagne de leur fils.
Soixante douze personnes travaillent au Quai d’Orsay, dont 12 assurent les permanences de nuit et de week-end. Sous sa forme actuelle, le centre existe depuis 2008. Parmi les récents événements les plus critiques figurent les crises en Afrique, les prises d’otages et les crashs aériens dont celui du vol d’Air Algérie, l’été dernier.