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Un rapport a été présenté par l’association "Pour une démocratie directe" concernant l’usage à outrance de l’indemnité représentative de frais de mandats, l’IRFM. Celui-ci représente 5700 euros par mois.
Une pratique connue mais inconnue du public
La pratique est courante mais elle n’a pas été évoquée par le président de la République au cours de ses vœux traditionnels aux corréziens. Il avait pourtant insisté sur un renforcement de la transparence de la vie publique. Actuellement, environ 150 députés seraient propriétaires de leur permanence parlementaire grâce au détournement de leur indemnité représentative des frais de mandats, l’IRFM.
Des biens privés obtenus avec l’argent public
Le rapport de l’association "Pour une démocratie directe" présenté mardi pointe du doigt l’utilisation abusive des frais de mandat. Représentant 7500 euros par mois, ils sont réservés en principe aux déplacements et aux frais quotidiens des parlementaires. Concernant le financement de leur permanence, certains députés utilisent leurs IRFM pour la location ou pour l’acquisition en leur nom de ladite permanence. Le problème réside dans le fait qu’une fois le mandat terminé, l’ensemble devient leur propriété.
"Qu’un député possède une permanence, ça ne pose aucun problème. Le problème, c’est s’il se l’achète et se la rembourse à lui-même en piochant dans l’argent public. En faisant ça, il use de son mandat à des fins d’enrichissement personnel.", déclare Hervé Lebreton, le fondateur de l’association dans RTL.