La proportion de formation en 2014 a suivi la tendance du chômage.
Le Figaro rapporte que la statistique d’entrées en formation de demandeurs d’emploi a augmenté de 8,6% l’an dernier en France pour monter à 445.898, soit 38.694 de plus qu’en 2013. Ces chiffres ressortent d’une annonce de Pôle emploi.
Sur ce total, 200.709 ont été financées par Pôle emploi, soit une augmentation de 32,2% en comparaison avec celui de 2013. Pôle emploi précise dans son communiqué le poids des formations pour la reprise d’emploi.
Les résultats de l’étude 2013 sur les sortants de formation permettent de dire que six mois après une formation financée par Pôle emploi, le taux de reclassement est de 54%. Cette proportion atteint même 79,1% pour les formations préalables à l’embauche, comme l’Action de formation préalable au recrutement (AFPR) ou la Préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI), révèle le communiqué.
En réalité, cette méthode est en vigueur depuis 25 ans. L’entreprise appelée Entreprise d’entraînement ou pédagogique (EEP) permet à 70% des personnes ainsi formées d’être recrutées. 7000 "faux" salariés annuel y travaillent – en conditions réelles - afin d’y acquérir des savoir-faire, non en théorie, mais en occupant le poste convoité. "Ils jouent le rôle de leur futur emploi", récapitule Pierre Troton, dirigeant du Réseau des entreprises d’entraînement ou pédagogiques (REEP) en France.
Tout paraît réel dans ces entreprises : supports papier, fonctions, organisation hiérarchique, réunions, capital… À la différence que les chèques sont barrés de la mention "spécimen", le capital abstrait et le salaire symbolique. Ces centres sont soutenus financièrement par les divers acteurs du secteur de l’emploi (Pôle emploi, conseils régionaux et généraux, Fonds social européen, Agefiph, OPCA…).