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Le journal a annoncé aujourd’hui qu’il allait porter plainte pour intrusion frauduleuse dans un système informatique. Il a été victime d’un piratage de son compte Twitter.
Ce sont des partisans du régime syrien de l’Armée électronique syrienne (SEA) qui sont les auteurs présumés de l’attaque informatique, rappelle Le Figaro. La SEA a publié plusieurs messages, dont un intitulé "Je ne suis pas Charlie" et un autre en soutien à la Syrie qui "se fait bombarder" et dénoncent l’Afrique qui "meurt de faim et de massacre" la nuit de mardi à mercredi.
Un autre texte condamnait lui "toute violence et tout terrorisme, mais aussi les dessins caricatures de Charlie Hebdo qui se moquent du Prophète", écrit Le Monde sur son site ce matin. Les pirates ont également dénoncé "l’hypocrisie" de pays "marchant à Paris pour la dignité humaine et la liberté d’expression alors que leur gouvernement tue, torture, et détruit", selon Le Monde.
L’un des comptes Twitter habituels de la SEA a revendiqué cette attaque, peu après la publication des messages. Le compte Twitter du quotidien a été temporairement suspendu, c’était le seul moyen pour les équipes de Twitter et du Monde de reprendre le contrôle du compte.
Le piratage a commencé vers 01h00 et s’est terminé vers 03h45. Le journal assure avoir repris la main et s’excuse pour les messages frauduleux envoyés en son nom.
