sipa
La policière tuée à Montrouge a été inhumée sur sa terre d’origine après avoir reçu les hommages solennels en métropole.
Le Point rapporte que les funérailles religieuses de Clarissa Jean-Philippe, la policière de 26 ans tuée le 8 janvier à Montrouge (Hauts-de-Seine) par Amédy Coulibaly, ont eu lieu le lundi après-midi à Sainte-Marie (Martinique).
Près d’une centaine de gerbes provenant d’institutions ou d’associations avaient été placés juste devant le corbillard d’où l’on pouvait apercevoir le cercueil recouvert du drapeau tricolore.
A l’entrée de l’église, la dépouille mortuaire de la policière, après un passage sous une haie d’honneur de policiers en uniforme, a été accueillie par Mgr Michel Méranville.
"Pouvons-nous refuser la mort de Clarissa ? Pouvons-nous faire de cette mort violente et prématurée un sacrifice offert à Dieu ?," s’est interrogé l’archevêque dans son homélie avant de répondre "dans la foi, nous le faisons".
Mgr Méranville a évoqué le choix de Clarissa Jean-Philippe de porter l’uniforme de policier. Un choix dont elle connaissait les risques, dira-t-il encore, avant de souhaiter "que le départ de Clarissa nous permette d’estimer à leurs justes valeurs, les policiers, les gendarmes, les pompiers et toutes les personnes chargées d’assurer la sécurité des populations".
Les funérailles ont été retransmises en direct à la radio y compris par le biais d’Internet.
"J’ai un fils policier en France qui intervient dans le cadre du plan Vigipirate et je me sens concerné", dira une internaute à RCI. "Ce fut un bel hommage, d’une grande dignité et j’ai eu des larmes aux yeux, j’irai me recueillir sur sa tombe quand je viendrai en congés bonifiés", lancera une autre qui vit à Lyon.
A l’issue de l’office religieux, le corps de la défunte a été enterré au cimetière Lassalle de Sainte Marie.