Le contre mouvement des évènements du 7 janvier cible la France à travers le monde. Notamment après le Une de Charlie Hebdo mettant une nième fois le prophète Mahomet en caricature.
Le JDD indique que dans la conception de Voltaire, la liberté d’expression ne se discute pas. D’après un sondage de ce journal, 57% des personnes interrogées affirment qu’il ne faut pas s’interdire de publier des caricatures du prophète Mahomet, malgré le fait que certains musulmans se sentent lésés par ces dessins. Les sympathisants de tendance de gauche sont les plus attachés à ces caricatures antireligieux (73%).
Par contre, 51% des électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle 2012 sont favorables à mettre des limites à la publication de ces caricatures. Toutes tendances confondues, ils sont 42% à penser qu’il ne faut publier de tels dessins et considérer les réactions qui s’y opposent.
Sans être majoritaires, les femmes, les moins de 35 ans et les personnes sans diplôme sont plus attentifs que le reste de la population à la réaction de certains musulmans. De manière paradoxale, la moitié des Français sont favorables à la limitation de cette liberté sur la toile en général. Une demande nettement dominante au niveau de l’électorat du PS et de l’UMP, les plus de 50 ans, les catégories populaires, les salariés du secteur public et les habitants des communes rurales.
Après les attentats de Charlie Hebdo, les tendances étaient partagées entre les #Jesuischarlie en premier lieu, les #Jenesuispascharlie, et la troisième entre les deux, condamnant l’attaque sans être d’accord avec une liberté d’expression équivalant à l’atteinte des sensibilités d’autrui. Le premier numéro du magazine Charlie Hebdo post 7 janvier a mis à sa Une une caricature du prophète Mahomet. Les contestations ont immédiatement fusé depuis certains pays musulmans tels que les Philippines et le Pakistan. Au Niger même, les manifestations ont viré au vandalisme contre les symboles de la France ; le drapeau tricolore a été brûlé par la foule.