Encerclé à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), les unités d’élites de la gendarmerie et police nationale sont au coude-à-coude avec les terroristes.
Le journaliste de Le Figaro Silvère Boucher s’interroge si l’Etat n’est pas allé jusqu’à recourir à des tanks pour en finir avec les terroristes, dont l’attaque du siège de Charlie l’Hebdo est considérée comme un coup de couteau au cœur de la France. En reportage sur le lieu d’accrochage, une semi-remorque sur lequel se trouvait un char a été aperçu.
Peut-être un hasard de livraison...Mais on distingue un tank sur la photo du Telegraph. http://t.co/zYpQDsVEeA pic.twitter.com/Afvfx8J50I
— Silvère Boucher-L (@silverebl) 9 Janvier 2015
Les forces de sécurité semblent avoir immobilisé les trois hommes dans la commune de Dammartin-en-Goële. Ils se seraient terrés dans le local d’une entreprise où ils retiennent un otage.
Sur place, le terrain a été laissé aux unités spécialisées de la gendarmerie et police nationale, respectivement le GIGN et RAID, des groupes spécialement formés pour faire face à ce genre de situation.
Ce matin aux alentours de 8h10, les frères Kouachi ont braqué une voiture en bordure de forêt du village de Montagny-Sainte Félicité, a raconté au Figaro le maire Jean-Paul Douet.
C’est ainsi que leur traque s’est déplacée de Picardie vers la Seine-et-Marne. D’intense fusillade a eu lieu sur la nationale 2 en direction de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), lorsqu’ils sont tombés sur un barrage de la police.
C’est dans cette petite commune donc que les frères Kouachi se sont retranchés dans une entreprise en retenant leur otage. Des négociations seraient en cours sous la conduite du GIGN et le RAID. Les forces de l’ordre sont présentes en nombre à Dammartin-en-Goêle tandis que les habitants ont été priés de rester chez eux.