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Finalement, il n’a pas attendu la décision du "parlement" de la centrale du 13 janvier.
Le Figaro rapporte que le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, en mauvaise posture depuis des révélations sur son train de vie, a jeté l’éponge mercredi en annonçant qu’il y aurait "un nouveau secrétaire général de la CGT la semaine prochaine", a indiqué à l’AFP une source interne, confirmant une information d’Europe 1.
C’est la première fois dans l’histoire de la CGT depuis 1909 qu’un numéro un est pressé à remettre son tablier. Thierry Lepaon, bientôt 55 ans, qui est à la tête du premier syndicat français depuis mars 2013, a lâché cette déclaration devant la commission exécutive (direction élargie) réunie depuis mardi à Montreuil, au siège de la CGT.
Mardi, l’ensemble du bureau confédéral de la CGT, dont M. Lepaon, avait pourtant indiqué qu’il remettait en jeu son mandat, laissant le soin au "parlement" de la centrale de décider le 13 janvier.
Depuis les révélations successives sur les travaux onéreux dans son appartement et son bureau, puis sur sa rénumération et son indemnité de départ de la CGT Basse Normandie, des voix, dont celle de l’ancien numéro un Louis Viannet, avaient poussé Thierry Lepaon à la démission.
Mercredi matin, le dirigeant du PCF Pierre Laurent avait appelé "au plus vite" une CGT "en état de marche", indiquant que le syndicat allait "manifestement vers des changements importants". Lorsque France Info lui avait demandé s’il est du côté du dirigeant, dont le mandat est remis en cause par les instances de la centrale, Pierre Laurent a répondu : "Je n’ai pas à prendre position sur les choix de direction de la CGT".