Illustration/SIPA
Il y a un an, 24 penseurs, philosophes, écrivains, historiens et scientifique ont rédigé un manifeste pour le changement du statut juridique des animaux. Le message est visiblement passé.
La cause du bien-être animal sensibilise de plus en plus les français, commente le huffingtonpost.fr aujourd’hui. De campagne de dénonciation en publication d’intellectuels, en passant par les émissions télévisées, 2014 a été une année riche dans le domaine du bien-être animal.
Les dérives constatées semblent rendre les consommateurs plus attentifs sur la question. Les crises alimentaires ont certainement contribué à ces questionnements sur l’alimentation, la crise de la vache folle et le scandale de lasagne au cheval sont passés par là.
L’association L214 a d’ailleurs bien ressenti cette évolution, comme l’indique son porte-parole Brigitte Gothière : "On est arrivé très, très rapidement à plus de 100 000 fans sur Facebook contre 17 000 en juin dernier, alors qu’on a un discours assez radical, vu qu’on pousse le raisonnement jusqu’à dire que protéger les animaux, c’est ne pas les manger du tout". Seuls 1,5 à 3% de la population française serait végétarienne.
Des livres questionnent sur les habitudes des français à manger du veau, du porc, du poulet, mais aussi des œufs ou du lait, en s’attardant sur la grande dureté, voire cruauté, de l’élevage intensif et de l’abattage. Un livre de Franz-Olivier Giesbert fut l’objet de l’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché.