Que ce soit un budget serré, les idées cadeaux difficiles à trouver, les retrouvailles familiales, les raisons d’angoisser sont nombreuses pour un français sur cinq.
Noël est décidément un événement anxiogène pour certains français, commente le site 20minutes.fr aujourd’hui : « Noël, c’est le froid, la grisaille, les gens qui sont dans la course aux cadeaux et font semblant d’être heureux », « une fête synonyme de consommation », « où on a l’obligation de retrouver Tonton Francis » sont, entre autres les raisons évoquées.
Un survol de la toile donne une idée de l’angoisse de certains français à la vue d’un bonnet rouge à pompon blanc qui déclenche une crise d’urticaire. Selon un sondage un sondage YouGov pour 20 Minutes, un français sur cinq (20,4%) reconnaît d’ailleurs être « plus stressé » en période de Noël que pendant le reste de l’année.
Pour 49% d’entre eux, la peur de « ne pas avoir suffisamment d’argent pour faire ses achats », justifie cette angoisse. Un argument que Pascale Hebel, économiste spécialisée dans l’anticipation du comportement des consommateurs, comprend parfaitement.
En 2014, le budget déclaré des français pour Noël est en baisse de 4,5% , pour un panier moyen de 300 euros. « On ne peut plus mettre autant que l’année dernière. Les gens sont soit obligés d’utiliser leur épargne, soit de s’endetter depuis deux ans », explique Pascal Hebel. Dans le détail, ils rogneront un peu plus sur le budget du repas du réveillon, -3,3%, que sur les cadeaux, -2,7%.
Etre malheureux à Noël engendre généralement une culpabilité. « Je leur dis pourtant qu’on n’est pas obligé d’aimer Noël. On se rend compte qu’il y a un battage exagéré, une surconsommation superficielle », poursuit le médecin. Par ailleurs, cette fête arrive au pire moment de l’année, au début de l’hiver, quand les jours sont courts et froids.
Etude réalisée en ligne sur 1009 personnes représentatives de la population française âgée de plus de 18 ans et plus. Le sondage a été réalisé en ligne entre le 20 et 21 novembre 2014 selon la méthode des quotas.