sipa - lycéens - paris
Le mouvement des lycéens en protestation contre la mort de Rémi Fraisse perd de la vitesse. Sa portée est nettement moindre par rapport à la semaine dernière.
Le Figaro rapporte que huit à dix lycées parisiens étaient bloqués jeudi matin d’après la version de la police, et un seul entièrement selon le rectorat. L’auteur des actes sont des lycéens qui protestent contre la mort de Rémi Fraisse. Le rectorat précise qu’un seul établissement était entièrement bloqué, les sept autres ne l’étaient que partiellement. On signale également quelques cas de tentatives avortées. La police quant à elle rapporte huit à dix lycées bloqués entièrement, sans incident toutefois.
Paris recense plus de 200 lycées dont une centaine publics. C’était jeudi et vendredi dernier que la mobilisation avait eu plus d’ampleur avec respectivement une trentaine et une vingtaine d’établissements bloqués.
Rémi Fraisse, manifestant écologique, a été tué à Sivens par une grenade offensive tirée par les gendarmes mobiles, mais aussi pour défendre des lycéens sans papiers, a-t-on appris.
Sous l’instigation des syndicats lycéen Fidl et étudiant Unef, deux manifestations ont été programmées jeudi à la mi-journée de la place de la Nation à la place d’Italie.
D’après RTL, on pouvait lire sur les banderoles de la semaine dernière des slogans comme "Police Kill", "Non aux violences policières". Par ailleurs, les manifestations étaient un peu plus animées, où on a observé des poubelles renversées devant les portes des établissements scolaires pour compléter le dispositif de blocus.
Lundi, la protestation des lycéens a viré à la violence à Saint-Denis (nord de Paris), rapporte Nice matin. Des casseurs s’en sont pris à des commerces et ont vandalisé des voitures, tout en violentant des passants.