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Face aux problèmes que les migrants causent à la ville de Calais, la construction d’un centre d’accueil de jour est la solution que le gouvernement apporte.
Selon L’Obs, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’est déplacé lundi après-midi à Calais (Pas-de-Calais), où il a entériné la construction d’un centre d’accueil de jour des migrants devant voir le jour d’ici janvier.
"Mon objectif est de faire en sorte qu’entre aujourd’hui, début du mois de novembre, et début du mois de janvier, tout soit en place. Que les appels d’offres soient lancés, que les sanitaires soient installés, que les investissements soient effectués", a déclaré aux journalistes le ministre de l’Intérieur.
La convention pour la mise en place de cet accueil a été signée entre le ministre et la sénatrice-maire de Calais, Natacha Bouchart (UMP) et son opérateur principal, l’association La vie active. M. Cazeneuve a annoncé un budget de 3 millions d’euros pour le projet.
Le ministre a également fait le "tour du dispositif de sécurité", comprenant 450 policiers et gendarmes, mobilisés dans la ville de 75.000 habitants.
Ce dispositif doit notamment permettre de normaliser l’accès au port, rendu difficile par la multiplication des assauts lancés par des dizaines de migrants sur les camions en attente pour accéder aux ferrys. Et d’éviter les bagarres de plus en plus violentes entre groupes de migrants.
Au temps où Manuel Valls était ministre de l’Intérieur, un plan de sécurisation de la ville et de lutte renforcée contre l’immigration clandestine avait été présenté pour la ville de Calais. A cette époque les migrants étaient de l’ordre de 350 à 650 migrants. Depuis une année, des migrants provenant de l’Est de l’Afrique ou d’Afghanistan, passés par la Méditerranée et l’Italie, ont progressivement augmenté à Calais, le port du continent le plus proche de l’Angleterre, leur eldorado.