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Les gardiens de l’ordre auraient la gâchette de plus en plus facile. La direction générale de la police nationale se dit inquiète.
Les policiers sont pointés du doigt pour avoir la gâchette de plus en plus facile. La raison est que des délinquants deviennent de plus en plus violents. Même lors d’interpellations qui ne devraient pas les conduire à dégainer l’arme de service, comme dans les cas d’automobilistes en excès de vitesse, la pression est de plus en plus forte sur les policiers, qu’ils sont obligés d’y recourir.
Depuis quelques mois, en dépit d’absence de chiffres officiels, les réalités du terrain laissent apparaître une hausse de l’utilisation des armes par les policiers.
Les policiers pourtant ne peuvent utiliser leurs armes selon leur bon vouloir. Ils sont soumis à un code, en principe basé sur la légitime défense. Cela reste toutefois théorique, la réalité du terrain est tout autre. Dans l’exercice de leur travail, les violences exercées contre les policiers sortent largement des limites admises ; certaines s’assimilent davantage à des tentatives de meurtre. Ces derniers temps en effet, les gardiens de l’ordre subissent de plus en plus de violence anti-policier.
Dans une note publiée récemment, les policiers indiquent que depuis le 7 octobre, 14 policiers ont été sérieusement blessés simplement parce qu’ils voulaient interpeller des automobilistes qui refusaient d’obtempérer. Les policiers font l’objet de haine inouïe, à tel point que les malfaiteurs en fuite comme les simples chauffards n’hésitent pas à leur foncer dessus. La direction de la police nationale se dit inquiète de cette montée en puissance des violences contre les forces de l’ordre et la tendance de ces derniers à dégainer plus facilement.