Ce sont 686 candidats qui vont devoir repasser l’épreuve de droit public au concours d’entrée de l’ENA. La raison : un enseignant s’est fait voler les copies.
L’administration de l’ENA (Ecole nationale d’administration) les a informés par e-mail. Une nouvelle épreuve aura lieu le 18 octobre pour que les 686 candidats repassent la matière sur laquelle ils se sont planchés le 25 août.
Sur son site, l’ENA précise que "l’annulation et la réorganisation de cette épreuve sont indispensables afin d’assurer la régularité du concours et l’égalité de traitement des candidats".
Pour entrer à l’ENA, il faut passer par cinq épreuves. Le droit public est l’une des cinq nécessaires pour être admissible dans le cadre du concours externe, qui s’adresse aux diplômés de l’enseignement supérieur de niveau bac+3. Tous les ans, le concours externe offre 43 places, et 38 autres admissions sont offertes par ailleurs via le concours dit ‘’interne’’, ouvert aux fonctionnaires et agents publics. Une troisième mode d’admission offre neuf places par le biais du troisième concours, ouvert à des actifs du secteur privé ou encore à des élus, ayant huit années d’activité.
L’ENA a été créée en 1945 afin de ‘’démocratiser’’ l’accès à la haute fonction publique de l’État. Sa mission principale est d’assurer la sélection et la formation initiale et continue des hauts fonctionnaires. L’école accueille chaque année 80 à 100 élèves en formation initiale auxquels il faut rajouter un tiers d’étrangers, une soixantaine d’élèves de masters et mastère spécialisé ainsi qu’une petite centaine d’élèves étrangers dans le cadre des cycles internationaux. À part l’essentielle de la formation qui se déroule à Strasbourg, il faut ajouter des sessions courtes qui ont lieu à Paris.