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Les sénatoriales qui vont se dérouler ce week-end n’auront pas que des retombées politiques. On a également signalé une vague de licenciements des collaborateurs parlementaires du Sénat.
Dans le sillage des élections du 28 septembre, l’Union syndicale des collaborateurs du Sénat a signalé que des licenciements en masse se feraient. Ce dernier souhaite l’adoption d’une convention collective pour les collaborateurs d’élus. "Les répercussions des élections sénatoriales ou législatives sont brutales pour cette profession, frappée à chaque fois par une vague de licenciements massifs", déplore le syndicat précisant que "la moitié de nos effectifs est potentiellement concernée, tous les trois ans, au Sénat et dans les permanences départementales, soit 500 personnes environ". L’Unsa USCP Sénat de rappeler que "lors des élections de 2011, 245 collègues ont été licenciés sans qu’aucun plan social ne soit aménagé, ni qu’il fasse les gros titres de l’actualité", des propos reportés par France TV.
Ainsi, l’Unsa Uscp souhaite "moderniser et clarifier la gestion des moyens (humains) à disposition des parlementaires et des groupes". Dans sa requete, il demande surtout à "reconnaître le métier de collaborateur d’élu en adoptant une convention collective, négociée avec ses représentants, afin d’améliorer les droits sociaux collectifs et les conditions de travail de ces professionnels, salariés contractuels de droit privé".
Pour l’Union Syndicale, cela permettrait de "compenser la précarité réelle subie par ces professionnels, en ajustant leurs conditions de travail aux spécificités de la vie parlementaire, en reconnaissant leurs compétences et leur professionnalisation, qui s’accentuera encore avec l’application de la loi sur le non-cumul des mandats" et de "faire preuve de cohérence et de lever les soupçons d’opacité qui nuisent à l’image des parlementaires et nourrissent une forme d’antiparlementarisme, en démontrant que les élus, en tant qu’employeurs, respectent la législation du travail".