Politiques ou pas, les confessions de Valérie Trierweiler obligent les personnalités à réagir. Seulement, les premières réactions sont pour le moins mitigées.
D’après Le Parisien, François Hollande est "atterré" par ce livre, tandis que l’un des ses plus fidèles, Stéphane Le Foll, assure n’avoir de déclaration choc à faire. "Je me tiens à un principe : éviter de faire quelque commentaire que ce soit parce que chaque commentaire engendre des commentaires. On a suffisamment de sujets graves, ne perdons pas de temps", a déclaré le ministre de l’agriculture sur iTélé.
Le ministre de la Culture tient un discours similaire : "Ce qui relève de l’intime relève de l’intime par définition, et je n’ai absolument aucune envie d’entrer dans ce type de curiosité vis-à-vis de quelqu’un qui est chef de l’Etat", a dit Fleur Pellerin sur France Inter.
Claude Bartolone non plus n’envisage pas de lire « Merci pour ce moment » de Valérie Trierweiler : "Je ne lirai pas ce livre, je ne suis pas adepte de la politique paparazzi", a affirmé le président de l’Assemblée nationale sur RMC et BFMTV.
Le livre ne sera pas non plus sur la table de chevet d’Anne Hidalgo qui s’en prend même à Valérie Trierweiler pour qui elle a pourtant "de l’amitié" : "Je pense qu’aujourd’hui, dans la situation de crise de la société française, il y a peut-être d’autres messages à faire passer. Cela affaiblit la politique et la démocratie, je lui dirai", a lancé la maire de Paris sur Europe 1.
Les premiers lecteurs de fond du livre de Valérie Trierweiler seront sans doute des personnalités de droite, à l’image de Brice Hortefeux : "C’est de la liberté de chacun. Je ne suis pas sûr que l’on doive commenter les aspects de la vie privée mais là, visiblement, au-delà de la vie privée, c’est le tempérament d’un homme qui est décrit et ce cynisme et cette indifférence, à l’évidence, sont préoccupants", a déclaré l’eurodéputé sur France Info. Mais malgré cela, lui non plus n’a pas l’intention de lire le livre.
Au regard de sa réaction sur Twitter, on peut supposer que Florian Philippot n’en a pas l’envie non plus : « Quelle tristesse pour la fonction présidentielle, et donc la France ! »