La préfecture de police de Paris a interdit la manifestation pro-palestinienne prévue demain à Paris. Les organisateurs ont alors saisi en urgence la justice.
Une nouvelle manifestation pro-palestienne devait se tenir ce samedi dans la capitale parisienne. Mais la préfecture de police vient d’annoncer son interdiction.
N’acceptant pas cette décision de la police, les organisateurs, qui se sont vus leur première manifestation refusée et qui a fini en émeutes, tentent une action urgente en justice. L’un de leurs avocats, Me Hosni Maati, a annoncé avoir "introduis un mémoire en référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris", rapporte Le Parisien.
Agissant aux côtés du NPA et du Parti des Indigènes de la République (PIR), Omar Alsoumi, souligne que "Le gouvernement est en train d’interdire un droit fondamental". Mais "On épuisera tous les recours juridiques", lance-t-il. Pour ce membre du Palestinian Youth movement, le gouvernement "crée une division entre des citoyens qui seraient légitimes à s’exprimer et d’autres non".
Pour rappel, saisi par les mêmes organisateurs, le tribunal administratif avait, la semaine dernière, confirmé l’interdiction de la préfecture de police pour la manif du 19 Juillet. Ayant tourné en émeutes, celle-ci a mis le quartier de Barbès (Paris) dans un état chaotique.
De son côté, le ministre de l’intérieur, lors de son déplacement à Mont-de-Marsan, invite "les organisateurs à renoncer à la manifestation de samedi" rappelant que "On sait à quels débordements a conduit la manifestation de samedi dernier". Il estime le "trajet à haut risque".