Le secrétaire d’Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, a affirmé ce jour que "la possibilité d’un tir depuis le sol est hautement improbable voire impossible".
Plusieurs ministres ont quitté l’Élysée, où une réunion de crise avait lieu depuis 9 heures, signalent plusieurs médias sur place. Une déclaration doit avoir dans les heures à venir.
Avant cette réunion, le secrétaire d’Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, avait annoncé sur la chaîne France 2 que Paris écartait "depuis le début la possibilité d’un tir depuis le sol, hautement improbable voire impossible" dans le crash au Mali de l’avion d’Air Algérie avec 116 personnes à bord. Il a également exclu la possibilité de trouver des survivants vu l’état de l’avion.
Frédéric Cuvillier, qui a souhaité être "très prudent", a rappelé que "les conditions météorologiques étaient extrêmement dégradées. Après, est-ce la raison principale, y a-t-il eu un problème technique ou peut-être cumulatif, il reste à déterminer cela", a-t-il dit. Un détachement militaire français a été envoyé sur le lieu du crash pour sécuriser "tout de suite la zone" en attendant l’arrivée des enquêteurs, a-t-il également précisé.
Quant au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, il a estimé, en prenant toutes les précautions de rigueur - "aucune hypothèse ne peut être écartée aussi longtemps que l’enquête n’a pas donné tous ses résultats" - il a donc déclaré : "nous pensons que cet avion s’est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques".
A noter que le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour homicides involontaires, qui a été confiée au général commandant la gendarmerie des transports aériens. "C’est le Mali qui va diriger l’enquête", a par ailleurs précisé le ministre des transports malien Mamadou Hachim Koumaré, sur la chaîne malienne ORTM. Il a annoncé également la mise en place d’une commission d’enquête internationale.
La nouvelle réunion de crise présidée par François Hollande a été destinée à "faire un point de situation à la lumière de l’ensemble des informations recueillies cette nuit", indique l’entourage du président de la République.