"Il peut y avoir des Français", déclare le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, après le crash du Boeing malaisien, sans pouvoir apporter de confirmation.
Au lendemain du crash d’un avion de Malaysia Airlines, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, n’était pas en mesure d’infirmer ou de confirmer la présence de Français à bord du vol MH17, abattu en Ukraine.
Interrogé par Europe 1 ce vendredi matin, il indique que "jeudi en fin d’après-midi, le gouvernement a des éléments qui laissaient penser la présence de français, mais n’a pas de confirmation à cette heure". Selon lui, "Il y a encore des identifications à obtenir. Il reste 34 passagers non identifiés".
Le ministre a par ailleurs fait savoir que la France prendra ses responsabilités pour venir en aide aux victimes, français ou non, et pour mettre en œuvre les mesures nécessaires pour faire avancer les enquêtes. "Le président de la République a été très clair, très précis et très volontaire : il faut mobiliser tous les moyens pour que la vérité soit faite. La présence ou non de victimes françaises amènera la France à participer et à prendre des responsabilités", a-t-il annoncé au micro d’Europe 1.
Enfin, à la question pourquoi la France n’avait pas interdit le survol de la zone, Frédéric Cuvillier indique qu’aucune compagnie n’avait demandé d’interdiction. "Il n’y avait pas, à ma connaissance, d’indication sur la présence d’arme capable d’abattre un avion à cette altitude. Les informations n’établissaient aucun risque", a-t-il expliqué.