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Source d’énervement chez Christian Estrosi, le maire niçois. Un groupe de jeunes rappeurs l’a décrit sous un angle peu flatteur dans un clip posté sur youtube que le principal concerné tente de faire retirer.
Le maire de Nice n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs. Après son arrêté anti-drapeaux qui a été suspendu, Estrosi est la cible du chanteur Infinit. L’objet du litige ? Une chanson « Rolex, 15.000 pétasses, moi c’est Christian ». Ecrit il y a six mois, ce texte vise particulièrement le député UMP en critiquant son manque de diplôme, son goût pour le luxe et son style vestimentaire. Les textes sont explicites : « J’ai aucun diplôme, comme Christian Estrosi, (...) mais je vais devenir maire comme Christian Estrosi » ou d’un autre genre comme « Rolex, 15.000 pétasses, moi c’est Christian ! (...) Sapes de proxénète, pétasse, donne-moi l’enveloppe ». Outré, ce dernier a porté plainte contre le rappeur pour injure avec un risque de 120.000 euros d’amende.
Sur la couverture de l’album, la photo du maire de Nice dans sa jeunesse est visible avec un drapeau algérien cousu sur l’épaule. Une pique encore plus personnelle et très récente suite à la suspension de l’arrêté anti-drapeaux. La photo a été en fait retouchée mais cela n’empêche pas le maire de se sentir attaqué par ces textes et cette illustration.
Pour souligner son indignation, Christian Estrosi demande également la suppression du clip sur Youtube. Une décision qui a fait polémique et comme le monde est amateur de scandale, la vidéo a fait le buzz et a atteint plus de 64000 vues depuis. Un record pour le chanteur qui n’a jamais atteint ce nombre de clics sur ses autres clips.
La demande de Christian Estrosi peut tomber à l’eau sachant que sur Youtube, « les vidéos supprimées contiennent des contenus illicites comme : une atteinte aux droits d’auteurs, de la violence, de la pornographie ou autre incitation à la haine » a précisé le portail Nextimpact dans ses édits. Une affaire qui n’est pas encore gagnée pour le député UMP.