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Surveillant l’épreuve de philosophie lundi matin, une enseignante aurait transmis le sujet à un ami par sms. Ce dernier l’a ensuite publié sur la toile.
Selon une source proche du dossier, "Il n’y a pas eu de fraude mais une enseignante chargée de surveiller les épreuves a permis la mise en ligne sur un site internet spécialisé des sujets de philo, une dizaine de minutes après le début de l’épreuve". Une autre de préciser que "Les profs qui surveillent les épreuves font parfois la navette d’une salle à l’autre et une de ces personnes en a profité pour envoyer un SMS".
Lundi matin, juste après 8h, les intitulés des sujets ont été publiés sur internet, notamment sur le site e-orientations.com alors que suite à la grève de la SNCF, certains candidats étaient en retard. Quelques minutes à peine après leur publication, les sujets ont été dépubliés suite à la demande du ministère de l’Education nationale. Malheureusement, ils ont déjà été postés sur les réseaux sociaux.
Pour élucider cette affaire, le rédacteur en chef du site ainsi que l’enseignante ont été alors entendus par les gendarmes. Pour le moment, aucune info sur leur sort n’a été communiquée.
Par ailleurs, une jeune fille s’est dénoncée hier en tant qu’auteur du tweet ayant révélé les sujets de philo au bac lundi matin. Elle a même été entendue par les gendarmes et les policiers chargés de la lutte contre la cybercriminalité sans toutefois faire l’objet d’un garde à vue.
« Les sujets ne sont habituellement rendus publics qu’une heure après le début des examens, c’est-à-dire lorsque les retardataires ne peuvent plus être admis aux épreuves » rappelle le Figaro qui souligne qu’à cause de la grève de la SNCF, pour le baccalauréat 2014, ce délai est passé à 1h30.