300 communes sortantes, une centaine de villes nouvellement intégrées, la nouvelle carte des quartiers prioritaires a été dévoilée ce mardi.
Le revenu des habitants est le seul critère ayant été pris en compte dans la sélection des quartiers qui bénéficieront des aides spécifiques de l’Etat. Par conséquent, leur nombre s’est replié à 1300 dans 700 communes, contre 2 500 et 900 communes auparavant.
Dans le détail, quelque 300 villes ont été écartées du dispositif tandis qu’une centaine d’autres l’intègreront du fait que la moitié de la population y vit avec " moins de 11.250 euros par an, soit un peu plus de 930 euros par mois ", comme le relate France Info, relayant la publication de la liste des bénéficiaires fournie par le Ministère de la Ville.
La liste actuelle se démarque également par un nombre beaucoup plus important de " petites communes, plutôt rurales, qui ne sont habituellement pas associées à la pauvreté dans l’imaginaire collectif ", souligne encore le quotidien en ligne, citant à titre d’exemple " Guéret dans la Creuse, Auch dans le Gers ou encore Marmande dans le Lot-et-Garonne ".
Certaines villes frappées par la désindustrialisation - comme Sochaux, la ville de Peugeot dans le Doubs – figurent aussi dans la nouvelle liste.
Parmi les sortants, on retrouve Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines, mais aussi Biarritz, Boulogne Billancourt, Sceaux ou encore Rueil Malmaison qui, selon l’entourage de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, n’étaient pas censés se trouver parmi les bénéficiaires. Leur cas aurait été considéré suite à des " petits arrangements entre amis sous la précédente présidence ", confie-t-on.