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Les politiques réagissent aux perturbations entrainées par la grève à la SNCF sur le déroulement du baccalauréat. Manuel Valls demande l’arrêt immédiat du mouvement, le jugeant " pas utile et pas responsable ".
Menacés par la grève à la SNCF, les candidats au baccalauréat étaient contraints de s’organiser à leur manière afin de pouvoir se rendre à l’heure à leur centre d’examen. Sur Le Figaro, certains d’entre eux affirment s’être levés " 1h15 plus tôt " pour ne pas rater le seul train programmé pour la matinée dans leur zone. D’autres ont préféré dormir chez des amis habitants non loin de leur centre d’examen pour ne pas être pris de court et éviter un stress supplémentaire.
Finalement, la plupart d’entre eux ont pu assister sans encombre à l’épreuve philosophie.
Du côté des politiques, les appréhensions se font sentir et les commentaires sont loin d’êtres favorables aux grévistes.
Intervenu lundi matin sur France Info, Manuel Valls en a appelé à leur conscience.
" Cette grève à la SNCF n’est pas utile et n’est pas responsable, il est temps d’arrêter ", a-t-il déclaré, après avoir regretté que " cette grève continue car nous n’en voyons pas le sens ".
Avant lui, l’ancien ministre de l’Education nationale, Luc Chatel s’était également exprimé sur le même sujet. Dénonçant une " une prise en otage indigne des élèves ", l’actuel secrétaire général intérimaire de l’UMP a demandé au premier ministre le retrait du texte sur la reforme ferroviaire. " Parce que c’est un mauvais texte et qu’il y a une crise dans le pays qui va jusqu’à la désorganisation de l’examen le plus important pour les jeunes Français ", estime-t-il.
A son tour, Manuel Valls répond que "cette proposition n’est pas responsable ".