Publié ce mardi 17 décembre, le rapport s’appuie sur des données officielles de 2022.
Selon une étude récente menée par l’ONG Générations Futures, 62 % des fruits et légumes non bio contiennent au moins un résidu de pesticide potentiellement dangereux. Parmi eux, 80 % des fruits sont concernés, contre 48 % des légumes. Ces résultats proviennent de l’examen de 1 996 échantillons réalisés dans le cadre du plan national de surveillance des aliments, sous la direction de la DGCCRF et des douanes.
En tout, 137 substances actives ont été identifiées. Parmi celles-ci, 56 % des fruits et 23 % des légumes contiennent des résidus classés cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la fertilité. Selon Générations Futures, il est important de réduire leur présence pour limiter les risques pour la santé.
Certaines catégories de fruits affichent des niveaux de contamination particulièrement élevés. En tête de liste :
- 90 % des cerises contiennent des résidus de pesticides.
- 88 % des citrons verts et 84 % des clémentines/mandarines sont également concernés.
- D’autres fruits comme les raisins (79 %) et les fraises (74 %) présentent aussi des résidus.
Ces résultats prennent en compte des substances identifiées comme dangereuses par les autorités européennes et internationales, notamment l’OMS et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
Les légumes ne sont pas épargnés. Bien que moins touchés que les fruits, 21 % des échantillons analysés contiennent des résidus de pesticides PFAS, aussi appelés "polluants éternels." Comme l’a expliqué Générations futures, ces substances peuvent persister longtemps dans l’environnement et présenter des effets nocifs pour la santé.
Source : Francebleu.fr