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Les organisateurs de la manifestation du 1er mai lancent un appel à une mobilisation massive. De leur côté, les autorités anticipent une éventuelle journée de violences et s’y préparent.
L’an dernier, la manifestation du 1er mai a été émaillée par des heurts et des affrontements opposant les forces de l’ordre aux manifestants. Cette année, il est prévu que les Gilets Jaunes vont se joindre au traditionnel défilé des syndicats. Les initiateurs du rassemblement appellent à mobiliser massivement, ce jour-là, rapporte RTL.
Cette mobilisation du 1er mai servira à "amplifier les batailles pour que les urgences sociales et climatiques soient enfin prises en compte par le gouvernement et le patronat", a souligné la CGT, la FO, la FSU, les Solidaires, l’Unef et l’UNL.
Les autorités, de leur côté, craignent que des violences ne surviennent lors de cette manifestation du 1er mai. Pour limiter au maximum la casse, comme ce fut le cas en 2018, la préfecture de police a pris un arrêté préfectoral ordonnant notamment la fermeture des commerces se trouvant sur le cortège des manifestants.
Pareillement, une série de dispositifs seraient mis en place pour éviter les débordements. Il s’agit de la mise en place de zone d’interdiction de manifester et des contrôles préventifs. À ceci, s’ajoute aussi l’instauration d’unités anti-casseurs "plus réactives", de commandement unique et le recours aux drones.
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