Un agent policier serait apparu sur un enregistrement vidéo en train de lancer de projectiles sur la foule. Une enquête interne est ouverte à son encontre.
D’après France Info, le reporter de Line Press a confirmé avoir assisté à l’événement du 1er mai. Laurent Bortolussi a précisé que le lanceur de pavé était bel et bien un agent du CRS. Le journaliste disposait même d’une vidéo mettant en scène le policier en question. Les images ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Plusieurs interrogations s’ensuivaient après le visionnage de l’incident. Il s’est produit à proximité d’un établissement de soins où s’entassaient plusieurs pavés.
Conformément à l’article 431-3, les policiers sont dans leur droit de recourir à l’utilisation des pavés si "la force déployée (…) est proportionnée au trouble à l’ordre public et doit prendre fin lorsque celui-ci a cessé". Couvrant l’événement du 1er mai, Laurent Bortolussi a confirmé qu’une tension a bel et bien existé entre les manifestants et la police.
Interrogé sur les faits, le secrétaire national de la police a affirmé que : "si la LBD est défaillante, s’il n’y a plus de grenades, c’est l’état de nécessité qui fait loi. En clair, si le groupe manquait de moyens, les pavés peuvent être un recours. Ça peut être de la légitime défense". Néanmoins, il n’était pas d’accord avec le lancement abusif de projectiles.
La police nationale lance une enquête interne. Cette investigation a pour objectif de comprendre pourquoi lepolicier a lancé des projectiles sur la foule : s’agissait-il d’une légitime défense ?
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