Après leur départ du gouvernement, les ministres perdent quasiment tous leurs avantages matériels.
Avec le président de la République, Élisabeth Borne s’attelle à la formation d’un nouveau gouvernement. Sur les 40 ministres et secrétaires d’État de Jean Castex, plusieurs devront quitter leur poste. Pour les sortants, la majorité des avantages dont ils bénéficiaient en tant que ministres vont prendre fin. Cependant, l’ancien Premier ministre bénéficiera d’un statut plus avantageux.
Comme le relate Le Figaro, les anciens ministres et secrétaires d’État ne touchent pas un salaire à vie. Par contre, ils percevront une indemnité équivalente au traitement qu’ils recevaient au gouvernement pendant trois mois. Cette indemnité est de 9 940 euros bruts par mois pour un ministre, 9 443 euros pour un secrétaire d’État et 14 910 euros pour un Premier ministre. Ces montants étaient bien supérieurs avant que l’ancien président François Hollande ne prenne un décret pour les réduire de 30 %.
Cette rémunération est encadrée par deux limitations. Elle est versée si le ministre sortant reprend une activité rémunérée et déclare son patrimoine ou de ses intérêts à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
À leur sortie du gouvernement, les ministres et secrétaires d’État ne reçoivent plus leurs avantages matériels, comme l’accès gratuit aux transports ferroviaires en première classe, le logement de fonction ou encore la mise à disposition d’une voiture avec chauffeur.
Seuls les ex-ministres de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice et de la Défense peuvent avoir une protection policière pour des raisons de sécurité. Mais cela est au cas par cas.
Si les anciens locataires de Matignon ont droit à une rémunération pendant trois mois. A la différence des ministres, ils conservent d’autres avantages. Jean Castex pourra, par exemple, bénéficier, à vie, d’une voiture de fonction avec chauffeur et d’un secrétaire particulier pendant dix ans et jusqu’à l’âge de 67 ans au plus tard.
Les anciens Premiers ministres peuvent enfin bénéficier à tout moment d’une protection policière s’ils le désirent. Cette protection est assurée par le service de la protection (SDLP) de la police nationale.
> Lire aussi d’autres Actualités en France