Ce lundi matin, la présidente de l’Assemblée nationale a réagi à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale.
Consultée par Emmanuel Macron conformément à l’article 12 de la Constitution, Yaël Braun-Pivet, tout comme son homologue du Sénat et le Premier ministre, a exprimé son désaccord concernant la dissolution annoncée par le chef de l’État. Selon les révélations de Frédéric Delpech du service politique de TF1-LCI, la présidente de l’Assemblée nationale a fait part de son opposition à cette décision lors d’un entretien en tête-à-tête,
Sur France 2 ce lundi 10 juin, Yaël Braun-Pivet a clairement fait part de ses pensées. Elle a insisté sur son attachement aux ententes, aux accords, aux compromis et au consensus, des valeurs qu’elle a cherché à promouvoir pendant son mandat à l’Assemblée nationale. Elle a également évoqué un autre chemin possible, celui d’une coalition ou d’un pacte de gouvernement, que le Président a estimé ne pas exister. Malgré son désaccord, elle a pris acte de cette décision présidentielle.
Yaël Braun-Pivet a également plaidé pour une plus grande participation citoyenne et des mécanismes de référendum. Sur sa lancée, elle a affirmé que les Français doivent être entendus. Elle espère qu’ils donneront une majorité cohérente, éloignée des extrêmes. "Parce que les extrêmes ne font que nous diviser", a lancé la première femme présidente de l’Assemblée Nationale.
Source : Tf1info.fr