Le Haut Conseil à l’égalité (HCE) a fait part de sa position par rapport aux responsables politiques impliqués dans des faits de violences contre les femmes.
Dans un communiqué, émis jeudi 22 septembre, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a pris position quant aux politiques mis en cause pour violences sexistes ou sexuelles. Cette instance consultative indépendante, qui est rattaché à Matignon, s’est prononcée au nom de l’"exemplarité" des élus. Le HCE a fait part de son point de vue en indiquant que "les politiques, qui exercent le pouvoir, doivent être particulièrement exemplaires". Dans la foulée, il "appelle les institutions et partis politiques à l’intransigeance" quand il est question de violences sexistes et sexuelles impliquant des élus et politiques.
Pour contrôler la situation des personnalités politiques "au prisme de (ces) violences", et ceci "avant le début de leur mandat", le HCE propose de "mandater une instance indépendante", comme la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Selon l’instance consultative, des "réseaux de référents anti-violences et de cellules de vigilance" doivent être rattachés aux partis et aux institutions politiques. Les élus, qui sont condamnés pour violences, devraient être systématiquement frappés d’une "peine complémentaire d’inéligibilité", rapporte Le Figaro.
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