Le mardi 7 mars, examinée dans l’hémicycle, la proposition de loi qui vise à assortir d’une peine d’inéligibilité automatique toute condamnation pour violences conjugales a été rejetée par 140 voix contre 113. La séance a été chaotique.
Après une séance houleuse dans l’hémicycle, l’inéligibilité automatique a été rejetée par l’Assemblée. Comme le note Le Figaro, le texte qui a été jugé "opportuniste" par les oppositions, était porté par Aurore Bergé, la patronne des députés Renaissance, en réaction à l’affaire Adrien Quatennens. "Ce texte est un énième coup de communication de la majorité consécutif à la condamnation de l’un de nos collègues", a notamment dit le patron des députés de droite, Olivier Marleix, à la tribune.
"Il ne faudrait pas que nous nous approchions du mandat révocatoire", a réagi pour sa part, Laurence Vichnievsky, députée MoDem, précisant que le groupe centriste voterait "majoritairement contre cette proposition de loi". Marie-Agnès Poussier-Winsback de chez Horizons, pour sa part, a fait part de la "réserve" de ses collègues.
Dans le détail, RN et LFI ont voté contre. Les Républicains, eux, ont largement voté contre le texte (4 abstentions), idem pour le groupe MoDem (20 contre, 2 pour et 2 abstentions) et Horizons. Quant au groupe écologiste et le groupe socialiste, ils ont misé sur l’abstention.
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