Invité de BFMTV et RMC, ce mardi matin, Eric Zemmour, candidat à la présidentielle, a été interrogé sur les violences survenues en marge de son meeting dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis).
Le premier meeting officiel d’Eric Zemmour, désormais candidat à l’élection présidentielle de 2022 a été marqué par des scènes de violences. A Villepinte (Seine-Saint-Denis) ce dimanche, des journalistes affirment avoir reçu des coups. Face à une foule hostile, certains ont été évacués. Le polémiste lui-même a été agrippé par un individu sur l’allée de la salle pour se rendre sur scène. Au début de son discours, la situation s’est envenimée lorsque des militants de SOS Racisme ont brandi des lettres permettant de former le message "non au racisme". Sur le plateau de BFMTV et RMC ce mardi matin, le candidat a mis les points sur les "i". "Ces gens-là n’avaient pas à être là, je ne me sens en rien responsable", a-t-il lâché.
Éric Zemmour a, par ailleurs, affirmé qu’il condamnait "évidemment toutes les violences" avant de changer rapidement d’avis. Le polémiste a, en effet, reconnu qu’il y a des gens qui n’étaient là que pour faire de la provocation. "Ils savent très bien qu’ils vont énerver les gens qui sont là", a-t-il poursuivi. Selon son avis, cette action, menée par SOS Racisme, avait pour objectif de "montrer aux médias" la méchanceté des supporters du polémiste. Mes soutiens "ne vont pas faire de la provocation, au meeting de Mélenchon avec le message Non à l’islamo-gauchisme", a-t-il cité comme exemple. Le polémiste blessé au poignet a souligné qu’il ne pouvait pas calmer les ardeurs de ses supporters.
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