À la suite d’une deuxième nuit de violences à travers la France, après la mort de Nahel, tué à Nanterre lors d’un contrôle routier par un tir policier, Éric Ciotti président des Républicains et Éric Zemmour, président de Reconquête ! ont demandé la mise en place de l’état d’urgence.
Éric Ciotti, président des Républicains, a demandé jeudi que l’état d’urgence soit déclaré "sans délai" dans les zones où des incidents ont éclaté à la suite du décès de Nahel, 17 ans, tué lors d’un contrôle routier par un policier.
"Dans toute la France, les images des émeutes de cette nuit sont insupportables", a déclaré Éric Ciotti dans un communiqué, affirmant que "rien ne peut justifier cette explosion de violence". "La République ne peut en aucun cas se soumettre. Je demande la mise en place immédiate de l’état d’urgence partout où des incidents ont éclaté", a-t-il ajouté. Le député des Alpes-Maritimes a attribué ces violences "aux méthodes factieuses des insoumis" et a estimé que "Monsieur Mélenchon rêve d’une révolution mais n’offre aux Français que la peur et le danger d’une insurrection". "Honte à ceux qui attisent les braises du chaos", a-t-il ajouté, exprimant un "soutien total aux forces de l’ordre".
Je demande le déclenchement sans délai de l’état d’urgence partout où des incidents ont éclatés. pic.twitter.com/5lk7IxkhMd
— Eric Ciotti (@ECiotti) June 29, 2023
Éric Zemmour, président de Reconquête !, a également demandé "la mise en place de l’état d’urgence dès ce soir", affirmant dans un tweet que "seule la fermeté pourra rétablir l’ordre et la paix".
Interrogé sur cette demande d’état d’urgence, Gérard Larcher, président LR du Sénat, a estimé que "tout dépendra de l’évaluation en cours au ministère de l’Intérieur". "Si certaines zones nécessitent la mise en place d’une forme d’urgence, il faut être efficace et réactif", a-t-il ajouté sur LCI, exprimant sa solidarité envers "tous les policiers blessés".
L’état d’urgence, qui permet aux autorités administratives de prendre des mesures exceptionnelles telles que des interdictions de circuler, avait été déclaré notamment en novembre 2005 après 10 jours d’émeutes dans les banlieues.