L’acte 18 du mouvement des "Gilets Jaunes" a été émaillé par un regain de violence dans la capitale française. Il y aurait eu des "dysfonctionnements" dans le dispositif de sécurité mis en place à Paris, a ainsi reconnu le gouvernement.
Après les événements survenus lors de la mobilisation des "Gilets Jaunes", samedi 16 mars, le gouvernement a une nouvelle fois dénoncé "une violence inacceptable contre les biens et des personnes". Il estime que ces actes sont "le fait de casseurs, de pillards, d’incendiaires". Ils devraient être fermement condamnés et tous ceux qui encouragent ce genre d’agissements sont considérés comme des "complices", a ajouté l’exécutif, d’après le quotidien 20 Minutes.
A l’issue d’une réunion du chef du gouvernement avec les ministres de l’Intérieur Christophe Castaner, de la Justice Nicole Belloubet ainsi que le secrétaire d’Etat Laurent Nuñez, dimanche 17 mars, Matignon a indiqué dans un communiqué de presse que : "L’analyse des événements (...) a mis en évidence des insuffisances dans son exécution qui n’ont pas permis de contenir les violences". L’exécutif a admis des "dysfonctionnements" dans le dispositif de maintien de l’ordre à Paris, à l’occasion des manifestations.
Le Premier ministre Edouard Philippe proposera à Emmanuel Macron, lors d’une réunion prévue ce lundi 18 mars, "les mesures d’adaptation nécessaires de la doctrine d’emploi des forces de l’ordre, ainsi que les décisions permettant de s’assurer à tout moment de la fermeté de son exécution". Ces mesures seront ensuite publiées dans les meilleurs délais, a ajouté Matignon.
>>> Consulter plus d’articles d’actualités en France