Outre l’artiste russe Piotr Pavlenski, toutes les personnes ayant diffusé l’article et les vidéos, comme le député Joachim Son-Forget, peuvent recevoir les mêmes peines.
Le scandale a éclaté ce vendredi 14 février. L’artiste russe Piotr Pavlenski a publié des vidéos à caractère sexuel du candidat à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux. Une situation ayant conduit ce dernier à renoncer à sa candidature aux élections municipales à Paris. L’atteinte à la vie privée d’autrui avec diffusion en ligne est passible d’une peine de 2 ans de prison. L’article 226-2-1 du Code pénal punit de deux ans d’emprisonnement et de 60.000 euros d’amende "toute personne qui en l’absence d’accord de la personne pour la diffusion, porte à la connaissance du public ou d’un tiers tout enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel", rappelle le Huffington post. Dans le cas où l’ancien ministre porte plainte, l’auteur de ce délit encourt des peines plus lourdes.
D’après l’avocat Éric Morain, spécialiste de cyber-harcèlement, les peines encourues ne concernent pas uniquement l’auteur de ce blog. Les personnes ayant diffusé l’article et la vidéo à l’instar du député Joachim Son-Forget peuvent recevoir les mêmes peines. La diffusion de ces vidéos peut être considérée comme une infraction, avec les mêmes peines, a-t-il assuré. L’avocat espère alors que Benjamin Griveaux va porter plainte avec une plus grande facilité, car il devrait logiquement être au courant du destinataire des vidéos. L’hypothèse d’un piratage ne peut pas être écartée. Dans ce cas, il s’agirait d’un autre délit, et l’artiste russe serait poursuivi pour "revenge porn" et pour "intrusion illégale dans un système informatisé".
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